Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient (...) >suite
Booz s’était couché de fatigue accablé ; Il avait tout le jour travaillé dans son aire ; Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ; Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé. Ce vieillard possédait des champs de blés et d’orge ; Il était, quoique riche, à la justice enclin ; Il n’avait pas de (...) >suite
Un mercredi d’automne , vers le soir au bord du Suran. Le ciel est encore bleu, zébré de vagues nuées blanches. L’herbe où je suis allongé est fraîche et tendre, Et le vent agite doucement le faîte des grands arbres. A mes pieds, un ruisseau desséché rejoint la rivière... Il jaillit sous ce mur (...) >suite
Innocence parfumée aux vallons ombragés, Où les rochers se perdent en verdeur écrasés, Par l’ardeur d’un printemps de la neige triomphant. La caverne béant sous le rideau des buis, En la mère opulente le visiteur conduit, Par des marches embrumés au palais suranné. J’ai déposé mon âme sur le pavé (...) >suite